Le graphiste est un petit animal sauvage que l’on trouve dans les zones tempérées d’un bureau. Il s’approvisionne généralement de café et de chocolat et ne se laisse approcher que très rarement par des espèces voisines. Son acuité visuelle lui permet de passer d’un écran à l’autre en un instant et ses talents de créatifs compensent le manque d’esthétique de cette créature. Il peut avoir des idées n’importe quand et il aime par-dessus tout, les compliments. Une fois accoutumé à son environnement il est capable de l’enrichir de petits gadgets inutiles qui prennent la poussière. Et les clients s’entendent très bien avec eux car ils sont très drôles. Adopter un graphiste c’est comme avoir un couteau suisse de la com’ mais en plus poilu !

Le graphisme est bien souvent un mot très abstrait que les gens associent à un travail facile, et à de petits gribouillages dans les coins d’un post’ It. En réalité le graphiste doit savoir se remettre en question, se renouveler. Il faut savoir recommencer et refaire, il faut prendre en considération les besoins du client et respecter ses envies. Au-delà d’un éclair génial de créativité, il faut surtout chercher et s’imprégner d’un univers avant d’arriver à l’étape d’un visuel final. Une technique irréprochable, une écoute ouverte et patiente, une organisation sans faille et un grand stock de crayons font un graphiste efficace.